Chères lectrices, chers lecteurs,

 il y a bien longtemps maintenant que l’envie d’écrire me titille. Sous la douche, sur l’oreiller, dans le bus ou sur la plage, je me dis souvent que taper quelques mots sur mon clavier pourrait me faire découvir un monde virtuel et toutes les sensations qui l’accompagne. Alors, me voilà ! 00h30 un jeudi soir sur fond de musique, je mets les pieds sous la table et je m’y colle. 

Je ne sais pas pourquoi j’ai tellement attendu pour le faire. J’hésite entre le manque d’inspiration et la peur. Peur de quoi, me direz-vous ! Du syndrome de la page blanche ? Ce qui reviendrait sensiblement au manque d’inspiration avec en prime un soupçon de frustration pas franchement agréable. Mais surtout, la peur de poser mes pensées sur un socle de réalité. Comment les illustrer, les symboliser, les dessiner, les synthétiser ? Sont-elles suffisamment intéressantes pour  être écrites et publiées ? En résumé, aucune certitude pour beaucoup trop de questions. 

Mais ce soir, c’est LE soir ! On fait taire les doutes et on plonge, la tête la première. 

Je m’appelle Sophie, j’ai vingt ans et je fais des études de psychologie. C’est ma description la plus globale. C’est impossible de se dessiner en quelques mots en réalité. Parce que, sans rire, je vous assure qu’avec « Sophie », « vingt ans » et « psychologie », vous n’avez vraiment aucune idée de qui je suis. Avec ça, rajoutez : passionnée, curieuse, affectueuse, impulsive, généreuse, têtue et hypersensible. Bon, du coup, je réfléchis à ajouter « prétentieuse » à la liste, parce que je me rends compte qu’il y a quand-même beaucoup de qualités. 

En lisant ces premières lignes on pourrait croire qu’il n’y a vraiment pas grand chose dans ma vie qui pourrait me donner envie et besoin d’écrire, n’est-ce pas ? Et pourtant...si vous saviez !  A vrai dire, ma vie est un enchaînement de choses à raconter. Oh je ne m’en plains pas ! J’aime ma vie. Je n’en changerais pour rien au monde. Je la façonne, je la découvre, je la partage et j’essaye de la rendre plus riche au quotidien.

Riche, ça elle l’est. 

J’ai débarqué en 1996 à Aix-en-Provence, rue Joseph d’Arbaud. Un poète provençal aristocrate, ce Joseph. Autant dire que si l'on doit croire aux signes que la vie sème, ce n’est pas le bon moment. 

Née d’une mère institutrice et d’un père maître de conférence en droit et avocat, j’ai toujours baigné dans la musique, la littérature, l’art et le droit. Ma mère est flutiste traversière et mon père guitariste classique. J’ai moi-même pratiqué le piano, mais ce que j’aime par-dessus tout, c’est le chant. Je fais partie d’une troupe de spectacles musicaux depuis ma dixième année. La scène est une source de bonheur sans égal à mes yeux, l’adrénaline qui pénètre chaque pore de ma peau, chaque millimètre de mon corps. Elle vous donne la sensation d’une déchirure profonde tant douloureuse que merveilleuse. Mais je reviendrai sur cette passion qui m’habite dans un prochain article. Celui-ci, je souhaite le consacrer à ma présentation. 

J’aimerais que chacun d’entre vous puisse se retrouver à travers ces lignes. Pas dans les phrases concrètes, dans les centres d’intérêt ou dans l’histoire, non. Je souhaite que chacun d’entre-vous se reconnaisse dans l’extraordinaire banalité de mes mots. 

J’ai été enfant, adolescente et je suis maintenant jeune adulte. Une multitude de différences et de changements animent mon développement et toutes les étapes que j’ai franchies, que je franchie et que je franchirai tout au long de ma vie. Mais si j’observe chacune de mes vingt premières années de vie, j’y verrai un point qui, lui, n’a pas changé : le besoin de m’identifier au monde environnant. S’identifier, c’est ne pas être seul. S’identifier c’est être soutenu, encouragé,  entendu, écouté et compris. C’est ce qui amène à la comparaison, qui, si elle est utilisée à bon escient, s’avère particulièrement instructive. 

Quelque soit la motivation qui vous a poussé à vous retrouver sur ce blog et à lire cet article, que vous soyez là pour vous détendre, pour réfléchir, apprendre, comprendre ou simplement pour passer le temps, il n’y a qu’une chose que je peux vous promettre : je ferai tout ce que je pourrai pour vous soutenir, vous encourager, vous entendre, vous écouter et vous comprendre.

J’essayerai de vous conter des épisodes de ma vie le plus souvent possible, certains joyeux d’autres moins. J’essayerai d’y mêler autant d’humour, de légèreté et d’amour que possible. Mais, chers amis, tous à vos claviers, parce qu’avant tout, je suis là pour partager. 

Sophie.

 

 

 

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